David Jakubec

C’est à l’âge de raison, en 1968, que David Jakubec, dit aussi David France Jakubec, écrit sa première pièce de théâtre en un acte, Tour de magie, qui sera montée par la troupe des louveteaux de Lausanne en 1969, et dans laquelle il tient le rôle principal : Mille Boulles. En 1972, David crée les décors et les marionnettes pour Ubu roi d’Alfred Jarry.

Plus tard, à Prague, en 1983 et 1984, il écrit Sans attendre, pièce en deux actes pour 125 mannequins. Il s’est auparavant formé en Lettres, dans les universités de Neuchâtel et St Petersbourg, a commencé une thèse de doctorat à Prague (Université Charles IV) pour continuer à Berne et Fribourg, dialogué avec Vaclav Havel, publié notamment des traductions du poète pragois Vladimir Holan ainsi que des articles linguistiques dans des revues hollandaise, autrichienne, suisse et française.

A la fin des années quatre-vingt, il écrit Partir, monologue pour une femme, mis en scène en 1995 et 1996 par Jaques Dutoit à Neuchâtel, Bienne, Berne, La Chaux-de-Fonds et Belfort. En passant, il étudie la médecine à Neuchâtel puis la psychiatrie et la psychothérapie à Genève et Stanford (Californie). A Stanford, toujours, il profite d’enseigner dans le cours intitulé Phenomenology of madness, aime à publier des articles scientifiques sur le thème de l’angoisse dans des revues anglaise, chinoise et suisse. Chemin faisant, il connaît la vie de famille … De cette expérience naissent, de 1989 à 1993, trois enfants :

Samuel (voir son site : https://samueljakubec.wordpress.com/ ), Déborah et Victoria; et plus récemment, une petite-fille.

A la fin des années quatre-vingt-dix, il écrit Quel bonheur ! mis en scène en 2001 par Jaques Dutoit à Bienne, Neuchâtel dans le cadre de La semaine de la littérature suisse au Théâtre du Passage (direction Robert Bouvier) et Paris au Théâtre de l’Opprimé (Augusto Boal).

La première décennie du vingt-et-unième siècle, il écrit d’abord Pour commencer, dont un extrait est publié dans Le livre des Ecrivains associés du théâtre de Suisse, Théâtre en camPoche, Bernard Campiche Editeur, Orbe, Suisse, en 2008 ; puis Autoportrait avec lutrins, dont trois extraits ont parus dans La Revue de Belles-Lettres, 2 – 4, 2009, Genève ; enfin Liquider. En décembre 2010, il fonde, avec une bonne douzaine d’amis proches, la Compagnie du Dépoâtre. En route, il s’est formé à la psychanalyse, exerce dans son propre cabinet comme psychiatre, psychothérapeute, psychanalyste de groupe, travaillera en tant que consultant, formateur, enfin, dès 2012, superviseur des Hôpitaux Universitaires de Genève.

2012 : Publicidez ! Variations sur le mythe de Sisyphe à l’Espace EPEP à Carouge (GE) avec Martine Corbat.

2013 : Publicidez ! Variations sur le mythe de Sisyphe (interprétation du texte sur vidéos : tournage au Château de Coppet, sur le pont du Mont-Blanc et à l’EPEP) à l’Espace EPEP à Carouge (GE).

2014 : Frénésire ! ou le nouvel Orphée, programmation du Théâtre du Galpon, Genève, avec Martine Corbat et le groupe LODD.

2019 : Autoportrait avec lutrins, création à l’ABC (La Chaux-de-Fonds) et au Centre culturel neuchâtelois (Théâtre du Pommier, Neuchâtel). Coproduction ABC, CCN et Compagnie du Dépoâtre; avec le soutien à l’écriture par la Fondation Jan Michalski.

2020 : In and out, pièce de théâtre en trois actes avec une introduction, pour cinq comédiens. Mise  en espace, par Dominique Bourquin, le premier septembre 2020 au Domaine Cornaz à Faoug (VD) avec le soutien de la Fondation Jan Michalski pour l’écriture et la littérature.

2021 : Le grand Peuplier, pièce en cours d’écriture avec le soutien de la Société suisse des auteurs, 1002 Lausanne.

2023 : Projet de Psychanalyse théâtrale / Après la parole, bilan de mes vies, artistique et médicale.